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MIKHAIL TUROVSKY
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BIOGRAPHIE
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Mikhail
Turovsky
BIOGRAPHIE
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M. Turovsky
né le 8 mai 1933 à Kiev
Formation:
1943-1945 Ecole des Arts de St Petersburg
1945-1952 Ecole des Arts de Kiev
1954-1960 Institut d'Art de Kiev
1965-1968
Académie des Arts d'URSS
Membre de l'Union des artistes le plus célèbre
des groupes d'URSS
1978 quitte l'URSS pour les Etats Unis
Il se consacre au Thème de l'holocauste
1989 Influence du choc Est Ouest
Il se rend à Berlin et réalise un fresque de 25
mètres sur le mur de la Honte
Turovsky entreprend une large tournée Européenne.
Il vit et travaille à New York
L'oeuvre de M.Turovsky est exposée dans 33 musées
du monde. |
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ENFANCE
M. Turovsky est né le 8 mai 1933 à Kiev,
son père, soldat dans l’armée rouge, fut tué
dans les trois premiers mois de la guerre. Trois jours avant l’extermination
en masse par les Nazis, Mikhaïl Turovsky s’enfuit de
Kiev, accompagné de sa mère et de son frère,
sur une petite embarcation le long du Dniepr. Quand il revient
après la guerre, il apprend l’extermination de sa
famille.
Il s’installe et commence à peindre: "
je ne me rappelle pas un temps où je ne peignais pas "
avoue-t-il.
Il apprend la peinture et le dessin à l’Institut
des Arts de Kiev, il en sort diplômé en 1960. Il
poursuit ses études à l' Académie des Arts
de Moscou. Il est remarqué par Vladimir Sirov, président
de l’Académie, qui touché par la qualité
de ce jeune peintre et passant outre les consignes en vigueur
le prend en sympathie, commence alors la carrière officielle
de Mikhaïl.
CARRIERE
OFFICIELLE
Très vite, Turovsky domina en maître dans ce
qu’on appelle le " style académique ",
peignant les sujets officiels.
Il fut admis à l’Union des Artistes,
le plus célèbre et plus prestigieux groupe d’URSS.
Il devint si célèbre que le gouvernement de
la République d’Ukraine le commissionna pour
effectuer le portrait de l’ancien leader soviétique
Léonid Brejnev.
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Son travail est exposé dans
des expositions de groupe en Europe, en Amérique du sud.
Mais le communisme fige et ballonne la libre expression. Malgré
sa position sociale privilégiée, Turovsky souffrait
de ne pouvoir peindre les sujets qui lui tenaient à cœur.
Il ne pouvait s’exprimer librement ni en homme, ni en artiste.
Son œuvre actuelle eut été considérée
comme " pornographique ". En Russie, seuls pouvaient être
représentés nus, des athlètes ou des danseurs
posant en triomphe.
Il souhaite que sa peinture soit l'accomplissement de sa propre
révélation. Vient pour lui le temps des refus.
DISSIDENCE
En 1974, il entre en dissidence avec le régime.
Ses expositions sont censurées, tronquées certaines
de ses œuvres jugées subversives. Il lui est toujours
interdit de représenter l’authentique tragédie
de Babi Yar où furent massacrés tous les
juifs de la ville.
Il comprit qu’il ne pouvait plus vivre sous un régime
qui ne lui permettait pas de se réaliser pleinement.
Il décida d’abandonner honneurs, privilèges
et réputation et réussit malgré les menaces
à quitter l’URSS en 1978 pour les USA.
Le gouvernement soviétique confisqua toutes ses œuvres,
plusieurs centaines, déclarant le tout Trésor
National.
EMIGRATION
Il apprend la liberté dans un studio vétuste de
Bronx. Liberté enivrante, lourde responsabilité
de choix. Pendant les premières années de son immigration,
il peint jour et nuit. Les sujets jadis " tabous " sous
ses mains libérées donnent naissance à des
chefs-d’œuvre. Il consacra ainsi de longues années
à peindre l’holocauste, nécessaire
contribution au devoir de mémoire de l’humanité.
Ces œuvres sont uniquement
destinées aux musées. Parallèlement,
il trouve le temps d’écrire un best-seller,
interdit en URSS, ouvrage satirique sur la vie en Russie.
En 1987, une attaque cardiaque l’emmène aux portes
de la mort. The New York Times et d’autres journaux
prestigieux s’en émurent et lui dédièrent
de longs articles retraçant sa vie.
RENAISSANCE
New York, chaudron de la création et " melting
pot " fut une fantastique renaissance pour lui.
L’œuvre de Turovsky sera influencée par le choc
des deux cultures Est-Ouest.
L’artiste sera profondément marqué par la
vitalité des artistes américains, leur audace et
leur esprit créatif. Années charnières, période
de synthèse qui voit l’avènement du règne
de la couleur.
Les tons s’organisent, s’entrelacent, se mixtent,
se fondent et rejaillissent couleur et lumière.
La figuration, le corps est le prétexte mais jamais le
but de sa création.
Il fait, défait, forme et déforme le corps au gré
des mouvements qui réinventent la vie dans un moment qui
devient éternité.
La recherche picturale de Turovsky puise ses racines dans la trace
des grands maîtres disparus et s’enrichit de différents
courants que nous a laissé à travers ce siècle
l’Art Abstrait.
Cette recherche aboutit chez Turovsky, à une nouvelle écriture
expressionniste que certains historiens nomment la figurabstraction.
Dans sa quête perpétuelle aux limites de l’inexploré,
entre abstraction pure et réalisme, ses paysages, ses natures
mortes ou simplement ses nus, Turovsky ouvre une nouvelle aire
de l’Histoire de l’Art où la relation très
présente chez lui entre le temporel et l’intemporel
induit toute son œuvre : " Le mépris
de l’éphémère donne à la peinture
de Turovsky la force du temps. Plus qu’un message, c’est
un maillon entre hier et demain que Turovsky nous laisse quand
il peint. " (Adeline Chenon. Le Monde).
L’HISTOIRE
EN MARCHE
Turovsky a dédié quelques œuvres maîtresses
aux évènements qui secouèrent l’Europe
de l’Est et l’URSS. En décembre 1989, il se
rend à Berlin et, sur une fresque de 25 mètres
qu’il peint sur le Mur de la Honte, il lance un appel vibrant
à Gorbatchev : " You let me be, now
feed me ! ". La télévision française
filme la fresque, des magazines l’interviewent, dont un
japonais, et lui, décrit la situation réelle que
vit l’URSS ; l’absence de tout, la pénurie,
la misère.
La veille de son retour à New York, il apprend la mort
de son ami Andreï Sakharov.
Depuis l’empire soviétique a implosé. L’Europe
s’est élargie, et avec le Mur disparaît un
siècle de totalitarisme. D’un putsch manqué,
émerge des sols de la Russie, la Liberté retrouvée.
Pour la première fois depuis son exil d’URSS, Turovsky
entreprend une large tournée européenne qui le conduit
en France, en Suisse, en Espagne et en Belgique.
A Lille, le Maire, Pierre Mauroy lui remet la
médaille d’or de la ville et le fait citoyen d’honneur.
A la galerie des Beaux-Arts de Bordeaux, le Président
Chaban-Delmas félicite Turovsky pour la qualité
et le succès que son exposition rencontra auprès
du public d’Aquitaine.
A Lyon c’est Monsieur Raymond Barre qui
vint lui rendre visite au palais Bondy. Les deux hommes sympathisent.
Ses expositions de Genève en 1991, lui valent la première
page des journaux. La télévision romande relate
l’exposition avec enthousiasme.
Le journal La Suisse titre : " Le génie qui
vient de l’Est ". Conséquence de ce
battage médiatique, la télévision Russe dépêche
une équipe sur Genève, filme Turovsky et l’interview
paraît le 13 novembre 1991 au journal télévisé
à Moscou.
Pendant quatre longues minutes, Turovsky parlera devant 200 millions
de téléspectateurs russes, ravis de retrouver l’un
des leurs.
L’œuvre de Turovsky est exposée dans
33 musées au monde.
In Turovsky, text by Serge Lenczner, preface
by Gérard Xuriguera.
Editions Attard Sauveur, presses de color 36 à Villedieu
Mikhaïl Turovsky s’est tenu à l’écart
des grands courants modernistes de ces vingt dernières
années.
Il n’a jamais versé dans le pop’art, l’abstraction
post-plastique, l’art minimal, l’art conceptuel ou
les excentricités du néo-expressionnisme, sans chercher
à suivre une mode picturale quelconque.
Son œuvre transcende l’empreinte temporelle d’une
époque précise.
Turovsky n’est pas le seul peintre qui ait suivi avec détermination
sa propre voie, échappant ainsi à tout classement.
Pourquoi retient-il tant l’attention ?
Pour deux raisons : sa vision novatrice, lorsqu’il s’attarde
sur des sujets (qui, autrement, risqueraient de passer inaperçus).
L’utilisation magistrale de la couleur tout en texture,
lorsqu’il conjugue réalisme et abstraction sans que
l’un ou l’autre ne prédomine. Ces deux aspects
complémentaires sont présents chez Turovsky.
Il peut être sombre et austère, (comme dans le cycle
consacré à l’holocauste), si le sujet l’exige.
Il décrit mieux que quiconque l’ampleur de la catastrophe
et les différentes souffrances qui se sont emparées
de toutes les couches de la population juive.
Il montre " les vestiges " de spiritualité qui
ont survécu au massacre.
"
L’HOMME ET L’ŒUVRE "
Là encore, le plaisir procuré par le matériau
sensuel constitué par la peinture est présent, comme
en témoigne la facture du vieil homme et de l’enfant
au premier plan du tableau intitulé " The last lesson
".
Avant et durant le cycle de l’holocauste, les tableaux de
Turovsky étaient presque monochromes. Dans la série
des nus qui a suivi, en 1987, l’artiste affirme toute la
sensualité de la femme, source de vie. La couleur le rend
hardi, il prend même des libertés dans la distorsion
des formes.
Il s’affranchit des restrictions qu’il a connues en
Union Soviétique jusqu’à son départ,
en 1979.
Cette nouvelle attitude à l’égard de la peinture
coïncide avec les diverses opportunités d’expression
qu’il sait alors saisir dans la vie. En décembre
1989, il se rend au mur de Berlin et y peint sur 25 mètres
la célèbre fresque " Gorbatchev ! You let me
be, now feed me ". On retrouve là chez Turovsky la
même démarche face à ses responsabilités
de témoin historique que celle témoignée
en tant que peintre lors du cycle de l’holocauste.
Dans son ouvrage Le Nu, qui est aujourd’hui un classique,
l’amateur et historien d’art Kenneth Clark écrivait
:
" La langue anglaise dispose d’un vocabulaire suffisamment
riche et précis pour distinguer la nudité du nu.
La nudité, c’est l’état de celui qui
est dépouillé de ses vêtements ; le mot évoque
en partie la gêne que la plupart d’entre nous éprouvent
dans cette situation. Le mot " nu ", en revanche, dans
un milieu cultivé, n’évoque aucune association
embarrassante. L’image imprécise qu’il projette
dans notre esprit n’est pas celle d’un corps transi
et sans défense, mais celle d’un corps équilibré,
épanoui et assuré de lui-même : le corps re-modelé
".(1)
Les femmes dévêtues de Turovsky apparaissent si résolument
modernistes, avec leurs larges swatches de couleurs vives que
l’on serait tenté de croire que la dualité
de Clark ne peut s’appliquer. Il n’en est rien, pourtant.
Presque toujours, (à de rares exceptions près, très
intéressantes, comme The Stolen Muses), Turovsky peint
des femmes dévêtues qui sont nues plutôt que
dénudées, des femmes qui semblent à l’aise
avec elles-mêmes et avec leur environnement.
La peinture de Turovsky, d’une manière générale,
ne rappelle en rien les traits vigoureux et véhéments
ou les éclaboussures, dénué de soin apparent,
du peintre expressionniste américain Willem De Kooning.
Chez Turovsky, maîtrise et finesse canalisent ses hardiesses.
Certains des nus ont conscience de leur rayonnement et induisent
l’observateur à la tentation ; d’autres sont
plus méditatifs. Ils diffèrent des nus grecs (qui
forment pour Clark l’essentiel de ce qu’il appelle
" Le nu ") en ceci : non seulement ils constituent une
belle enveloppe, mais ils renferment une vaste palette d’émotions.
Turovsky a dit un jour : " Nous sommes nés dans la
nudité, hommes, femmes, enfants et personnes âgées,
mais les femmes nous donnent la vie et l’amour ".
L’abstraction et la hardiesse des couleurs sont associées
à différentes interprétations du nu, comme
en témoignent les jaunes, les bleus, les bleus ternes,
les bleus vifs, les bleus gris et les rouges, appliqués
en glacis ou avec de profonds empâtements, dans la partie
gauche du bas du tableau intitulé " Statue of Liberty
".
Ces espaces chromatiques n’ont aucune fonction figurative,
mais entretiennent une relation subtile avec la tonalité
de l’œuvre.
L’altération des formes que l’on observe dans
les portraits n’est pas le fait du hasard, mais contribue
à faire ressortir tel ou autre aspect de la personnalité
du modèle.
Un examen attentif du tableau intitulé " Rostropovich,
The maestro " montre qu’une couche supplémentaire
a été appliquée sur le dos et sur les épaules,
afin de mieux supporter la tête puissante du maître
qui émerge du bleu de son costume et de communiquer la
puissance jaillissante de la musique transmise par la vigueur
du corps au mouvement délicat de la main qui tient l’archet.
Turovsky appréhende les paysages et les personnages avec
une égale maîtrise. La terre, le ciel, l’eau
ou la neige sont toujours reconnaissables, mais ces éléments
sont intégrés dans une savante construction de surfaces
glacées ou empâtées, frottées ou lisses,
en harmonie, de motifs clairs ou sombres, de couleurs pures ou
diluées.
L’artiste ne cherche jamais à reproduire avec une
exactitude photographique les contours du paysage. Le résultat
peut donner une impression de convulsion, d’exaltation,
à la Kokoschka, comme dans " Vermont Village ",
ou plutôt d’emphase rythmique, comme dans le tableau
gris, bleu-gris, gris anthracite et bleu mêlé de
blanc " Snow Landscape ".
ABRAHAM A. DAVIDSON
Professeur et historien
Titulaire de la chaire d’Histoire de l’Art
à l’université Temple Philadelphia
Auteur de quatre ouvrages sur l’Art dont le célèbre
Traité " Early American Modernist Painting 1910-1935
"
(1) Kenneth Clark : The Nude, Washington, 1956. Traduit en
français par Martine Laroche, éd. Hachette, Paris,
1969.
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MUSEUM COLLECTIONS
Tretyakov Gallery, Moscow
Central Lenin Museum, Moscow
Museum of the Revolution, Moscow
Art Museum of the Ukraine, Kiev
Harkov Museum of Art, Harkov
Odessa Museum of Art, Odessa
Lvov Museum of Art, Lvov
Donetsk Museum of Art, Donetsk
University of Notre Dame, Indiana
Hofstra University Museum, Hempstead, New York
Herbert Johnson Museum of Art, Cornell, New York
The Snite Museum of Art, Indiana
Los Angeles County Museum of Art
Voroslulovograd Museum of Art
Zaporozhye Museum of Art
Simfiropol Museum
Sevostopol Museum of Art
Nikolayev Museum
Vilnitza Museum
Kiovograd Museum
Kertsh Museum of Art
Paltava Museum of Art
Zhitomir Museum
Ivan-Frankovsh Museum
Hmelnitsky Museum
Hebrew Museum in New York
SELECTED PUBLIC COLLECTIONS
Herbert Johnson Museum of Art, Cornell, NY, USA
Hofstra University Art Museum, Hempstead, NY, USA
University of Notre Dame Art Museum, Indiana, USA
Savannah College of Art and Design, Permanent collection, Savannah,
GA
Yad Vashem Memorial, Art Museum, Jerusalem, Israel
Ghetto Fighters Museum, Israel
The State Tretiakov Gallery, Moscow, Russia
The National Art Museum of Ukraine, Kiev Ukraine
Lvov Museum of Art, Lvov, Ukraine
Odessa Museum of Art, Odessa, Ukraine
Harkov Museum of Art, Harkov, Ukraine
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Expositions
1957-1978 Participated in yearly exhibitions
of the Union of Creative Artists of USSR
1974 Graphic biennale, Krakow, Poland
1975 Art Museum of the Ukraine, Kiev (retrospective), travelled
to Odessa Museum, Odessa
Travelled exhibitions in cities of the former Soviet Union
Lvov Museum, Lvov ; Harkov Museum, Harkov
Donetsk Museum, Donetsk
1984 Sloane Gallery, Denver, Colorado
1985 Sloane Gallery, Denver, Colorado
1986 Sloane Gallery, Denver, Colorado
1986 Yad Vashem Art Museum, Jerusalem
1989 Artco Gallery, San Juan, Puerto Rico
1989 Joseph Gallery, Hebrew Union College, Skirball Museum,
New York USA
1990 Palais de Congress, Paris
Palais Rihour, Lille
1991 Palais de Congress, Paris
Palais de Exhibitions du Quai de Bondy, Lyon
Galerie de Beaux Arts, Bordeaux
Pont de la Machine, Geneva
PLM la Batalière, Martinique
1992 Galerie Artco, Paris
Galerie Taylor, Pau
Europ’art Expo, Geneva
Galerie Celia Guedj, Lyon
1993 Galerie Artco, Paris
Port de Plaisance, St Marteen
Europ’art Expo, Geneva
Danielle Gauthier Gallery, Deauville, France
Norton Gallery of Art, West Palm Beach, Florida
1994 Galerie Artco, Paris
Norton Gallery of Art, West Palm Beach-FL, USA
Galerie Celia Guedj, Lyon
Europe Art Expo-Geneva, Switzerland
Galerie Taylor, Pau
Sainte Maxime Private Gallery, France
Hôtel de Ville, Brussels
Galerie Danielle Gauthier, Deauville
Galerie Danielle Gauthier, Megeve
1995 East Lake Gallery, New York, NY, USA
1996 Zalman Gallery, New York, NY, USA
1996 Celia Guedj Gallery, Lyon, France
1997 Hotel Sas Radisson, Nice, France
1997 Art Expo, New York, NY, USA
1997 The end of the great utopia.
The fine art association New York, USA
1998 Najera Mundi Art Gallery, Madrid, Spain
1999 Maecenas Foundation, the Venice biennale, Venice, Italy
2000 National Art Museum of Ukraine, Kiev, Ukraine
2001 Celia Guedj, Lyon, France
2002 Europ Art Geneva, Switzerland
2002 Celia Guedj Gallery Exhibition IFC, Hong Kong
2003 Celia Guedj Gallery Exhibition, Luxembourg
2004 Exhibition Contempory Russian Art “Hofstra University
Art Museum”, New York, USA
2005 Art Expo, New York, USA
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2002 “Turovsky creates his own
era”, Jamie Ellin Forbes, “Fine Art”, New
York, USA
2001 “Quarterly Report : Mikhaïl Turovsky”,
Nathalia Romanova,
Kiev telegraph, June 11, Kiev, Ukraine
“Utopia Road”, Elena Stogol, Afisha#11, June 13,
Kiev, Ukraine
“Homecoming”, Tetiana Horunja, Power and Politics,
#24-25, Kiev, Ukraine
2000 “Mikhaïl Turovsky : Interview”, Art Panorama,
November, Kiev, Ukraine
1999 “Le obsessionni di Turovsky”, E.D.M., Il Gazzetino,
July 28 ; Venice, Italy.
Le Monde, June 14 ; Paris, France
1998 " La vie au bout des doigts de Mikhaïl Turovsky
", Christine Rinaudo,
Nice Matin, February 12 ; Nice, France
1994 "Mikhaïl Turovsky, Un Peintre Venu du Froid ",
Martine Dubois
La Libre Belgique, April 6 ; Brussels, Belgium
" Turovsky, Peintre de la Liberté ", Marie-Christine
Abalain
Nice Matin, July 7 ; Nice, France
" Mikhaïl Turovsky : Un Peintre Russe à Saint
Tropez ",
Le Var Matin, June 7 ; Saint Tropez, France
1993 " Turovsky à Nice " Frederick Altmann,
Nice Matin, January 2 ; Nice, France
1991 “Turovsky, le Génie qui vient de l’Est”,
Catherine Prelaz ; La Suisse,
November 8 ; Geneva Switzerland
Martine Broda, Le Nouvel Observateur, October 14 ; Paris, France
" Turovsky, la Dissidence en Peinture ", Patrick Bertomeau,
Bordeaux Matin,
February 19 ; Bordeaux, France
" Un Moderne Classicisme ", B.F., Courrier Français,
March 1, Bordeaux, France
" Turovsky, l’Histoire en Direct ", Art et Valeurs
#23 ; France
" Turovsky, out of URSS ! ", François Vacher,
le Progres de Lyon, Décember 19 .
France
1990 " Reinventer la Vie ", C.R., Lyon Matin, Décember
21 ; Lyon, France
" Turovsky, Un Great Ressuscite… ", Adrian Darmon,
Dossier,
Novembre ; France
" Turovsky à Paris, un Triomphe ", Art et Valeur
#19, France
1989 " Painting by Turovsky ", Sergey Hollerbach,
The New Russian Word,
March 30 ; New York, USA
1988 “A Passion to Create”, Douglas Martin, The
New York Times,
September 23 ; New York, USA
“Conversations With Mikhaïl Turovsky”, Palmer
Poroner,
Art Speak, December 1 ; New York, USA
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Television
and Radio Reviews
2001
"Close Up", S. Kuzin, Radio Ukraine
International, June 27, 28, July 23.
"Good Morning, Ukraine." N. Steshenko,
June 20.
Running Start: Mikhail Turovsky", Documentary
Film, A. Kanevsky, Dir., July, WMNB, New York.
News tv 1993-1998
1991
"Ovation Moscow", S. Mulukov,
October 19; Moscow, Russia.
"Aquitaine", J.P. Dinand, M. Boulliez,
October 22; Bordeaux, France.
"Geneva News", Anne Bruschweiler,
November 22; Geneva, Switzerland.
"FR3 News", C. Donnet, J. Genevey,
December 19; Lyon, France.
"Before and After Midnight", Vladimir
Molchanov, December 21; Moscow, Russia.
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